Thérapie Brève et Intervention Systémiques (modèle de Palo Alto)

Communication à la XVème journée de Rencontre de Paradoxes, le 15 octobre 2016
François SIMONOT, thérapeute, formateur

L’intervention sociale, dans sa fonction d’accompagnement de personnes en difficulté, est confrontée à des situations de plus en plus complexes.  Elle recherche donc constamment des « formules », des moyens, des outils pour une meilleure mise en œuvre de ses missions. Et parfois, elle s’approche de l’intervention systémique paradoxale… Partant de mon expérience de terrain comme éducateur et chef de service en institution, mais aussi comme formateur auprès d’acteurs sociaux, je vous propose de mettre en perspective les convergences entre le modèle de l’intervention systémique paradoxale et l’intervention dans le champ social, à partir de questions simples : pourquoi la commande sociale s’intéresse-t-elle à l’intervention systémique paradoxale ? Comment les acteurs sociaux s’approprient-ils le modèle ? Quelles difficultés spécifiques rencontrent-ils dans l’apprentissage, dans la mise en œuvre…


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Avant de commencer je voulais juste avoir une pensée pour quelqu’un qui m’est cher, Marie-Solange, ange qui doit être avec nous encore aujourd’hui.
Il y a quelques années, j’avais eu l’honneur à cette même tribune de vous raconter comment je faisais passer le modèle lors de formation auprès d’acteurs sociaux, ces stages n’étant pas explicitement des formations à la systémique, mais intitulées « Comment mieux communiquer », ou « Entretien dans le champs social » …

Aujourd’hui, je vais vous parler des formations à l’intervention systémique paradoxale que j’anime auprès d’acteurs sociaux.
Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’ai travaillé durant près de 15 ans dans le champ social, d’abord en tant qu’éducateur en prévention spécialisée (c’est-à-dire éducateur de rue), ensuite comme coordinateur d’un espace de socialisation (centre de formation professionnel accueillant des jeunes de 16 à 25 ans, et qui a la particularité de ne former à rien, puisque sa mission consiste à travailler sur les « savoir être »  et non sur l’acquisition de « savoir faire »), et enfin, j’ai été chef de service d’un lieu d’accueil Parent-Enfant (avec du soutien à la parentalité, de la médiation familiale…).  Aujourd’hui, j’accueille des patients dans mon lieu de consultation, j’accompagne des équipes éducatives en analyse de pratique ou en régulation, et enfin, je dispense de la formation aux travailleurs sociaux. J’interviens soit durant leurs années de formation initiales, soit, et c’est le plus souvent, dans le cadre de la formation professionnelle et continue.

Qui sont les travailleurs sociaux de terrain travaillant auprès de personnes en difficulté, à qui je dispense des formations ?

  • des assistants sociaux
  • des éducateurs, soit des « éducateurs techniques » lorsqu’ils ont une spécificité qu’ils utilisent comme média éducatif (le sport, la cuisine, la mécanique…), soit des éducateurs généralistes, qui sont nommés bizarrement « éducateurs spécialisés »
  • des conseillères en économie sociale et familiale : travaillant sur la gestion budget familial, sur les démarches administratives
  • des techniciens d’intervention sociale et familiale : travaillant au domicile, auprès de personnes âgées, femmes enceintes, malades de longue durée…

L’intervention sociale en France a plusieurs missions regroupées en grands pôles :

  • l’enfance : l’aide sociale à l’enfance, la protection de l’enfance
  • le handicap : l’aide aux personnes en situation de handicap, leur insertion
  • les personnes âgées : aide, maintien de leur autonomie
  • les personnes démunies : les aides sociales, les prestations

Depuis la loi de décentralisation ce sont les départements qui sont en charge de ces missions.

En 1999 j’ai commencé ma formation à l’intervention Systémique Paradoxale à l’Institut Grégory Bateson de Liège. Dès le premier weekend, j’ai été subjugué par l’incroyable corrélation entre ce que l’on m’expliquait du modèle et ce que je pratiquais sur mon terrain professionnel. Non pas parce que je faisais déjà sans le savoir de la systémique, mais parce que j’avais le sentiment que ces deux interventions venaient se répondre, s’accorder. L’intervention systémique donnant une ossature, une assise à l’intervention sociale.
La définition du mot « intervention » est : « action, rôle, effet de quelque chose dans un processus » Comme par exemple, le respect de la vision du monde de toute personne : rendre à l’autre la responsabilité de sa vie, ne pas vouloir plus pour l’autre qu’il ne souhaite pour lui-même…
L’intervention sociale et l’intervention systémique se ressemblent. Elles déploient toutes les deux une relation d’aide à l’autre qui n’a qu’une finalité : ne plus exister…que la personne aidée n’ait plus besoin de nous ! Cette aide est vue comme quelque chose de ponctuel. Ces deux interventions travaillent avec des objectifs précis, de manière concrète, pragmatique : toutes deux tentent d’impulser du changement (même si parfois le changement est de ne plus vouloir changer).

Depuis quelques années, la demande de formation à la systémique par les travailleurs sociaux ou par leurs hiérarchies est très forte. (À noter que dans le secteur social la systémique est presque toujours mal nommée : systémie), c’est-à-dire, qu’il m’est demandé explicitement des formations à l’intervention systémique (souvent ces stages sont intitulés « initiation, approfondissement, ou perfectionnement à « l’analyse systémique » »… oui, dans le champ social, on analyse…!).Lorsque par exemple j’ai commencé ma formation, se former à l’intervention systémique, à l’analyse systémique, c’était au mieux un « petit plus », au pire une incongruité. Aujourd’hui cela semble une ouverture pertinente, une possibilité enrichissante, une direction possible pour une équipe, ou tout un service.
Ce changement, on le doit, selon moi, en grande partie au sentiment d’échec que l’on rencontre au sein des différentes institutions du secteur social.
Devant des situations de plus en plus complexes, avec des directives hiérarchiques leur accordant de moins en moins de moyens (humains, techniques, financiers), mais leur demandant de plus en plus de résultat, les travailleurs sociaux dans leur ensemble se sentent complètement pressurisés, dépassés, inopérants. Recherchant à répondre au mieux à la fois à leur hiérarchie et aux personnes accueillies, les travailleurs sociaux se tournent vers d’autres courant, d’autres chemins, l’ethnopsy, la psychodynamique et bien sûr la systémique.
Certains travailleurs sociaux ont eu, dans le cursus de leur formation initiale, une approche à la systémique… une demi-journée, une journée au mieux…
Ce qui leur a été présenté, ce qu’ils ont retenu, ce qu’ils connaissent le plus souvent de la systémique est essentiellement limité à ce que nous pourrions appeler une présentation de la thérapie familiale. C’est-à-dire un travail pour la famille, avec toute la famille, et qui s’appuie certes sur la théorie des systèmes, les principes de la communication, mais reste en grande partie très fortement ancré dans des fondements analytiques : une logique linéaire, la recherche des causes dans le passé, l’observation de la répétition transgénérationnelle… Il y a donc, souvent, méprise, lorsque les travailleurs sociaux s’orientent vers la formation à la systémique ! Ils pensent se former à quelque chose proche de la thérapie familiale. Je m’emploie le plus rapidement possible à dissiper ce malentendu.
La formation à la systémique est donc vue uniquement comme une technique, un savoir-faire, avec des outils supplémentaires qu’ils pourront rapidement et facilement mettre en pratique, et qui les aidera dans les  situations familiales. C’est pour cette raison que certaines commandes de formation à « l’analyse systémique » pour un public qui en ignorant tout, sont proposées sur 2 ou 3 jours. Il est clair que là, les commanditaires n’ont pas la moindre perception de ce qu’est la systémique. La rencontre avec  l’intervention systémique paradoxale est un changement complet de paradigme. Son apprentissage déclenche des difficultés connues ici de la plupart de vous, et que rencontrent également les travailleurs sociaux.

Quelques difficultés spécifiques tout de même…
Mais avant, rappelons que l’intervention sociale, même si elle a la vocation d’aider la personne, est toujours insérée dans un cadre très normatif. Cela se traduit par une commande adressée aux travailleurs sociaux réduite à : « remettez-les dans le bon, le droit chemin. » Le droit chemin, c’est bien sûr la norme sociale.

Une des premières difficultés, une des plus importante à mon sens est la définition du terme « problème ». Pour les acteurs sociaux un problème est un dysfonctionnement, et il est bien difficile de le penser comme un comportement que l’on souhaite modifier en faisant des tentatives de solutions.

Les travailleurs sociaux sont souvent placés eux-mêmes dans une double contrainte.
En effet, soit ils travaillent auprès des personnes aidées comme ils le souhaitent vraiment, prenant du temps, allant vers des objectifs élaborés en commun…, mais alors ils s’exposent au mécontentement de leur hiérarchie ( la situation n’avance pas assez rapidement, les objectifs comptables ne sont pas atteints…), soit ils entrent dans la logique institutionnelle (les chiffre de réorientation, de relogement, de retour à l’emploi…), au détriment de la qualité de la  relation d’aide, et avec souvent le sentiment d’avoir produit un travail insatisfaisant pour la personne aidée. Et parfois les personnes ne sont pas du tout demandeuses d’aide, mais l’institution réclame au travailleur social les résultats de l’action de son aide.
De même lorsque les travailleurs sociaux m’interpellent avec le classique : « comment faire avec quelqu’un qui met tout en échec ? » Par exemple, une assistante sociale explique : « Madame est arrivée chez nous suite à ses plaintes de violences conjugales, nous lui trouvons un hébergement dans une autre ville, un travail emploi-aidé dans la cantine scolaire, et finalement elle a tout mis en échec, et est retourné auprès de son mari. ».

Difficile parfois de faire entendre aux travailleurs sociaux qu’il faut d’abord rejoindre les personnes aidées là où elles sont, et que l’art de l’accompagnement est d’être « à côté » et pas devant. Souvent les travailleurs sociaux travaillent trop vite, trop bien, et surtout trop à l’avant des personnes, souvent sans même définir des objectifs, sans prendre le temps de savoir si les personnes sont « clients » (je n’emploie pas le terme « client » qui n’a pas bonne réputation dans le champ social, mais le mot « mobilisé »). Une de nos collègues (Brigitte le Chevalier), utilise une métaphore parfaite pour illustrer cela : « vous êtes chauffeur de taxi, et lorsque le client monte à l’arrière…vous ne démarrez pas tant que vous n’avez pas l’adresse de destination… »
Et puisque l’on parle des objectifs, c’est encore un peu plus confusionnant, lorsque j’explique aux travailleurs sociaux, que la fonction première d’un objectif n’est pas d’être atteint, mais juste  de nous donner une direction.

En fait, la plupart des acteurs sociaux ne le savent pas, mais le vivent.
Par exemple : un juge demande à un éducateur d’intervenir auprès d’un mineur et de sa famille  dans le cadre d’une Aide Educative en Milieu Ouvert (AEMO), qui est une mesure de 6 mois renouvelable. Le juge énonce des objectifs : que le jeune reprenne une scolarité et qu’il réinvestisse les relations intrafamiliales. À la fin de la mesure, dans son rapport écrit au juge, l’éducateur explique que le jeune a démarré un stage proposé par le Conseiller de Mission Locale (le Pôle Emploi de 16/25 ans), et qu’en plus il est devenu très actif dans l’association sportive de sa commune. Le juge évalue alors positivement cette action éducative, même si elle n’a pas atteint les objectifs énoncés initialement.
Je souhaiterais ajouter également que le schéma de la contrainte, telle que le propose le modèle, la réunion tripartite (le contraignant, le contraint, l’aidant) s’il ne «règle» pas les problèmes des travailleurs sociaux intervenant dans ce cadre, a le mérite de bien positionner les relations entre les différents éléments : qui demande quoi à qui ? Qui veut quoi de qui ? ce qui aide à mieux comprendre les enjeux de chacun des acteurs de ce schéma et donc permet au travailleur social de mieux entrevoir sa marge de manœuvre.

Une des grandes constantes des acteurs sociaux, c’est la volonté de « comprendre » : comprendre les problèmes, les problématiques, les personnes, les situations. Pour aider il faut comprendre. Pour comprendre il faut savoir. Pour savoir il faut questionner. Tout visiter !
Imaginez que vous avez une fuite dans votre salle de bain et que le plombier appelé à intervenir commence par visiter votre salon en vous questionnant à propos des photos de vous et de vos proches ? Et bien c’est souvent l’effet que font les travailleurs sociaux auprès des personnes qui les sollicitent… ce qui explique en partie cette peur de faire appel aux travailleurs sociaux, puisque ceux-ci vont probablement « fouiller partout », « se mêler de tout », dans le cadre par exemple d’une Aide Educative à Domicile (AED), c’est une aide demandée par les parents pour qu’un éducateur intervienne dans la famille.

Mais les acteurs sociaux répondent à la commande hiérarchique et statutaire, à savoir faire une évaluation globale de la situation de « l’usager » (comme ils le nomment souvent). Ainsi, loin de se concentrer sur le contexte d’apparition du problème, ils multiplient les questions de décontextualisation. Lors de mes interventions les travailleurs sociaux me demandent souvent : « mais n’est-ce pas cela la systémique ? N’est-ce pas cela prendre en compte la globalité, l’ensemble de la situation ? » Non justement, ce n’est pas cela… Les travailleurs sociaux peuvent-ils déployer dans l’intervention sociale, une intervention systémique paradoxale ? OUI ! mais avec beaucoup de points d’attention.

Permettez-moi ce petit souvenir, un peu honteux au regard d’aujourd’hui, puisque je n’ai pas été suffisamment stratégique ni précautionneux d’un côté, et un peu « bourrin » d’un autre.
J’étais alors chef de service à l’Espace Famille, lorsqu’une assistante sociale de secteur m’’envoie une dame. Celle-ci est en arrêt maladie, sous antidépresseur depuis une forte dispute avec sa fille ainée qui a rompu les liens avec sa mère pour aller vivre chez son père.
Cette dame culpabilise beaucoup, se reprochant d’avoir été trop ferme avec sa fille, disant qu’elle a toujours été très stricte dans son éducation, revisitant son passé en expliquant qu’elle n’aurait jamais dû peut-être se séparer de son mari etc. Tout son entourage (l’assistante sociale y compris) tente de l’aider en lui proposant d’arrêter de penser à tout cela, qu’elle se fait du mal inutilement, qu’elle doit tourner la page… Elle a tenté à plusieurs reprises, en se raisonnant, de reprendre son travail de responsable d’un petit magasin d’alimentation. Mais, chaque fois qu’elle se retrouve sur son lieu de travail, le souvenir de la dispute, la « perte » de sa fille, mais aussi les choses qui lui font penser à elle (tout simplement un pot de Nutella par exemple) font surgirent des émotions qui la submergent, et la font « craquer » pour se retrouver à nouveau en arrêt de travail. Après plusieurs rencontres avec moi, elle souhaite refaire une tentative pour reprendre le travail (la Sécurité Sociale commence à se manifester).
Je lui propose :« nos émotions sont comme des enfants, ils ont le droit de se manifester, mais pas n’importe quand, pas n’importe où »
Je lui demande donc de faire une expérience: durant quelques jours, elle devra, à son réveil, moment critique pour elle, penser à sa fille durant trois minutes (elle doit programmer son minuteur d’œuf à la coque – à l’époque pas de téléphones portables). « Attention ! » lui dis-je, « il est bien possible que votre esprit tente de s’échapper ailleurs, alors, vous devez le ramener à la pensée de la perte de votre fille, à votre responsabilité dans son départ et que peut-être vous ne la reverrez plus… » Une fois les trois minutes écoulées, elle doit se lever et se préparer, aller au travail… De plus, je lui propose que durant la journée, à chaque fois qu’elle pense à sa fille, elle se concentre et note l’émotion, le souvenir (son déclenchement, le Nutella par exemple). En effet le lendemain matin elle en aura besoin pour pouvoir « nourrir » les trois minutes…
Après cette expérience, elle me dit qu’elle va mieux et souhaite réduire sa prise de médicament (elle verra cela avec son médecin), elle semble mieux gérer ses émotions sur son lieu de  travail… Quelques jours après, cette dame a de nouveau rendez-vous avec l’assistante sociale qui lui demande si elle est satisfaite des échanges qu’elle a avec moi, comment se déroule l’accompagnement. La dame dit qu’elle va mieux, et que je l’aide bien. L’assistante sociale : « M. Simonot vous dit bien de ne plus penser à votre fille n’est-ce pas ? ». La dame dans une confusion bien naturelle : « Ben, pendant un moment, non… justement il m’a demandé d’y penser, le matin ».
J’ai pu recomposer la scène à la suite du coup de téléphone incendiaire de la professionnelle, me disant qu’elle ne m’avait pas orienté cette dame pour que je lui dise de faire des choses que justement elle, elle s’évertuait à enrayer, que j’étais dangereux, qu’elle ne m’orienterait plus jamais personne…
J’ai tenté de lui expliquer… J’ai proposé de constater que cette dame disait aller mieux, maintenait son travail, et avait réduit sa  médication…
Rien n’y a fait.

C’est un des écueils, auquel je n’ai pas échappé, dans l’apprentissage du modèle : faire trop et souvent trop fort, et ne pas assez prendre en compte l’écologie, celle de la personne aidée, mais aussi la sienne. Les travailleurs sociaux qui souhaitent dans leur cadre de travail développer l’intervention systémique paradoxale, devront donc être autant stratégiques avec leur propre environnement (la hiérarchie, les collègue, les partenaires) qu’avec les personnes aidées. Heureusement, et bien sûr, il y a des travailleurs sociaux pour qui la rencontre avec l’intervention systémique est une sorte de révélation. Ils y adhèrent immédiatement.

Deux petits exemples pour terminer.
Je ne peux que me souvenir de deux stagiaires, par ailleurs copines de travail, qui à la fin d’une formation d’un module de six jours, me disent qu’elles trouvent le terme « recadrage »  mal approprié. En effet ce terme chez les travailleurs sociaux renvoie à la remise en place du cadre auprès de personnes n’ayant pas respecté un règlement, un contrat (souvent fait en présence ou par la hiérarchie). Je leur demande comment elles pourraient nommer le recadrage version systémique. Elles me proposent judicieusement « requalification » (mot souvent employé en justice : la requalification des faits)
Un futur éducateur spécialisé lors d’un évaluation finale d’un stage fait la métaphore suivante : « au fond, monsieur Simonot, votre systémique, c’est comme le poker », et lorsque je lui demande de m’éclairer sur ce qu’il veut dire par là, il explique : « les règles en sont assez simples, mais pour bien jouer, il faut beaucoup pratiquer ! »

Je vous remercie.

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Pour citer cet article : François SIMONOT. Intervention systémique paradoxale et intervention sociale : Lorsque deux interventions se croisent…que se racontent-elles ? 201. https://www.paradoxes.asso.fr/2016/10/intervention-systemique-paradoxale-et-intervention-sociale-lorsque-deux-interventions-se-croisent…que-se-racontent-elles/

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